Après avoir enquêté à Brixbourg, nos 4 aventuriers sont revenus à Miral et ont appris qu’un bûcheron, Hahn, n’était pas rentré hier de la clairière où il travaillait seul. Raven, le maire du village, est très inquiet et leur demande leur assistance.

Ces derniers sont conduits le lendemain
de leur arrivée par un gamin du village, Martin, le neveu du bûcheron disparu, qu'ils ont liberé de la mine d'or, à une clairière où des dizaines de souches d’arbres coupés sont éparpillées et forment une zone funeste dans la forêt verdoyante.

En fouillant la zone ils font plusieurs découvertes , enfin surtt Kain et ses dons innés de traqueur...

Visiblement Hahn aurait bien travaillé dans la clairière comme en témoigne certaines empreintes (selon Kain il s'est gratté la fesse droite precisement a cet endroit)

Mais ce ne sont pas les seules, vraisemblement un animal (quadripede, dans les 2m de long pour 100kg selon Kain) serait egalement passé dans les parages...

Kain découvre egalement des traces de sang et de lutte a l'orée de la lisière, et l'herbe est couchée dans un sens qui indique qu'un corp a été trainé dans la forêt...

En suivant la piste trouvée au bord de la clairière, ils découvrent au bout de quelques mètres les deux sillons laissés par ce qui devait être les talons de la victime. Les taches de sang se succèdent, toujours
plus importantes, et leurs yeux se posent sur un spectacle atroce...

Un homme de haute stature est littéralement
déchiqueté. Les membres ont été jetés sur un tas difforme de chairs et de muscles, constituant les restes ravagés d’un torse humain. L’homme a visiblement été mordu et traîné par l’épaule jusqu’ici, à en voir par la trace de morsure immonde, boursouflée et noircie qui orne son trapèze droit. Une
fois sa gorge arrachée, son visage a été
profondément griffé, volontairement défiguré, puis ses membres sûrement arrachés un par un, le tout avec une barbarie innommable.

Seul Kael et sa volonté de fer parviendra a vraiment englober la scène, les autres étant trop choqués ou horrifiés...le jeune Martin est effondré...

Hélas, Kain perdra la trace de la bête ayant visiblement commis ce massacre, et c'est abattu qu'ils rentreront à Miral, ou ils feront part de leur macabre découverte...

Après discussion un plan est mis au point. Accompagné par les meilleurs chasseurs du village, nos heros se rendront dans la clairiere ou a disparu Hahn et, avec une brebis comme appat, tendront un piège à la creature...

Le soir même ils se rendent sur place et installent un impressionnant dispositif. Des souricières sont creusées un peu partout, et une fosse, quatre collets, trois pièges à loups et trois pièges à piques sont ensuité placé autour de la brebis attachée au centre de la clairière...

Après s’être enduit d’essence concentrée de mousse végétale (afin de parfaire le camouflage olfactif), l’attente semblera longue, très longue...

Aux toutes premières lueurs de l’aube, alors que tout espoir de croiser la bête s’est vaporé, celle-ci fait finalement son apparition, apparaissant à contre-jour dans la clairière, où les volutes de la brume nocturne s’évaporent encore doucement, créant une atmosphère irréelle, toute aussi étrange que la bête en elle-même, qui s’avance lentement...

Grosse et haute comme un veau, elle n’en a pas moins le physique surpuissant et musclé d’un robuste molosse. Son corps est recouvert d’une fourrure drue et grise, argentée au col et noire aux pattes, qu’elle a d’ailleurs velues et énormes. Sa mâchoire impressionnante procure une sorte de gêne à tous ceux qui la fixent : sa gueule s’ouvre en effet horizontalement, comme les deux mandibules d’un insecte géant. Lorsque cette gueule s’ouvre, d’épais filets de bave relient les deux mâchoires, qui montrent alors une dentition proche de celle d’un sanglier adulte. La tête de la bête est garnie de courts mais robustes bois approchant de ceux d’un cerf, mais partant de l’arrière du crâne à 45° vers l’avant. Elle regarde d’un oeil lubrique et envieux la brebis postée au centre de la clairière....

La chose avance prudemment vers le pauvre animal, evitant tous les pièges disposés a son encontre et jetant de temps en temps des coups au groupe de chasseur...

Elle s'en prend à la brebis qui rend rapidement son dernier soupir et commence a la demembrer quand Vergile décide de charger, rapidement suivi par ses compagnons, et par les chasseurs, qui eux courent mais dans l'autre sens, loin de la chose...

Toutefois elle s'elance dans la foret avant que Vergile ne l'atteigne, et ils en sont réduits a suivre ses traces toutes fraiche, ce qui est un jeux d'enfant pour Kain...

Après avoir parcouru plusieurs kilomètres, les traces les ammène finalement a une vieille muraillle basse à moitié écroulée qu'ils reconnaissent comme étant celle bordant l'ancienne mine d'or...

En pretant l'oreille, ils entendent des voix, un language rugueux, visiblement de l'orc...

Escaladant discretement la muraille et se camouflant dans la lisiere du sous bois ils assistent une scène etrange...

Une trentaine d’orques armés possédant tous le même tatouage (une pioche croisée avec un cimeterre) portant torches, cimeterres et arcs courts rassemblés autour de ce qui semble être le chef...

Le donneur d’ordres est franchement plus imposant qu’un orque normal. Il ressemble davantage à un ogre par la taille, mais a bien l’apparence d’un orque, même s’il est musclé comme pourrait l’être un géant… Ce monstre de puissance est vêtu d’une armure de
plates effrayante et d’un marteau à deux mains énorme, sur lequel repose nonchalamment son coude.

La tension semble être palpable, les gardes
orques ont le regard rivé sur l’entrée de la mine. Et voilà soudain le demi-orque appelé Roken dans la lettre de Rakum-Rakum (celui que nos heros ont executés lors de leur visite initiale de la mine) qui sort lentement, visiblement exténué, de la mine, nu comme un ver. L’orque géant attrape ce qui ressemble à une robe de prêtre et lui en drape prestement les épaules. Il s’agenouille devant le ressuscité (comme tous les autres orques présents, mais restant à leur poste) et dit quelque chose dans son ignoble langage.

Une discussion a alors lieu entre les deux personnages mais helas personne n'est en mesure de comprendre ce qui se dit...

Peu de temps après la troupe orque disparait au pas de courses dans la forêt...

Nos heros en profite pour explorer à nouveau la mine afin de chercher des indices sur ce qui vient de se passer...

Tout l'or a disparu et arrivé dans l'ancien bureau de Roken, un mur a été abatu et ils découvrent une pièce circulaire.

Le sol de cette salle non éclairée est jonché de morceaux de minerais orangé presque transparent (de l’ambre, utilisé pour sceller la pièce). Un imposant sarcophage en métal trône au milieu de la pièce circulaire. Celui-ci est décoré de gravures grossières et de runes (Kael decriptera : « Ci-gît Rokyoren, mort au combat et en héros. Il reviendra bientôt. ») et son couvercle est ouvert. On peut voir à l’intérieur du cercueil métallique la trace qu’un corps a creusé au fil des siècles par l’acidité des fluides vitaux se répandant ça et là. La puanteur est atroce. Un coffre ouvert est
posté à côté du sarcophage. Il est vide, mais la poussière à l’intérieur et un sac en lambeaux semblent indiquer qu’il a dû contenir quelque chose...

Troublés mais ne decouvrant pas d'autre indice, nos heros ressortent de la mine, pour s'apercevoir que la bête les attendait...

Toutefois elle ne bouge pas, et semble même...differente, quand soudain une seconde monstruosité cornue fait son apparation a coté de la premiere...

Les deux choses fixent constamment les aventuriers quand des bruits de pas se font entendre...

Un homme arrive en marchant calmement dans la clairière, en direction des heros. Alors qu’il déambule nonchalamment, ils ont tout loisir d’observer cet homme sec, à la chevelure blonde coupée au ras de
la nuque, au visage fin et agréable, habillé d’un manteau sombre. S’il ressemble à un elfe par sa prestance, son physique n’en est pas moins humain.

Le sourire aux lèvres, il s’arrête à une dizaine de mètres des heros et lance aux molosses :
« Igor ! Victor ! Que m’avez-vous déniché là ? »

Les deux molosses le rejoignent rapidement en jappant. Après quelques caresses amicales de celui qui semble être leur maître, l’homme reprend, sans perdre son sourire :

« N’est-il pas un peu tôt pour faire une
promenade ? Que faites-vous céans ? »

Après quelques explications, ils apprennent que cet etrange personnage s'appele Wigalf et qu'il est actuellement occupé à chasser les orcs. Interrogé sur ces bêtes, il répondra qu'en effet le 3em chien l'accompagne, mais qu'il n'est pas responsable de leurs actes et qu'il faut respecter leur instincts naturels...

Comprenant qu'ils ne feront probablement pas le poids (Crrrrrrr <- le calecon qui craque) nos héros pas si heros s'en tiendront avec cette explication et après leur avoir souhaité bonne chance, l'etrange druide repartit sur la piste des orcs, en compagnie de ces deux vachettes de l'enfer...

Retournant à Miral, avec plus de questions que de réponses, nos compagnons décide de retourner a Brixbourg afin d'essayer d'y voir plus clair...

Il se trouve justement qu'Alrick a terminé sa commande, et cherche des gens pour l'escorter jusqu'a la ville...

Après quelques négociations, ils acceptent d'ammener le chariot en échange de deux armes d'excellent qualité...